C'est donc une fois de plus à l'arrache que je prends mon sac à dos, déterminé à aller vers le sud de l'île !


Aucune route ne reliant la Malaisie à L’Indonésie de ce côté de l'île, je me décide donc à prendre un ferry pour passer la frontière. C'est parti pour une journée bien remplie, avec un voyage en minibus vers Tawau d'ou partent les ferrys. Bien entendu, le seul ferry allant directement à Tarakan ayant un "souci technique", je me retrouve embarqué pour une escale à Nanukan, et me rend assez vite compte que le tourisme ici n'est pas des plus présents : il faudra donc demander mon chemin a des locaux qui ne parlent pas un mot d'anglais. Un minibus plus tard pour changer de port, j'embarque enfin pour Tarakan, sans trop savoir ce que je vais y trouver.


Par chance, sur la route menant de l'embarcadère vers la ville, j'y encontre Wahab, un guide touristique local qui arrête sa moto pour venir me parler. Quelques minutes plus tard, j'embarque donc avec lui vers un hôtel au prix raisonnable, prenant au passage quelques informations précieuses sur les activités alentours. Je me rendrais compte assez vite que voyager seul c'est bien, mais pas ici : La plupart des activités se font en groupes, et prendre un guide et des transports pour moi tout seul allait s'avérer hors de prix. Tant pis donc pour les activités qui m'avaient l'air assez chouettes (notamment l'île de Derawan), je me contenterai d'embaucher Wahab pour une visite de la ville sur sa fameuse moto. Une journée bien remplie, ou je me ferais embaucher dans un atelier de peinture traditionnelle, et serait la cible de nombreuses photos avec les locaux, apparemment sport local, d'autant plus avec le touriste hors norme que je suis. Je serais ainsi honoré d'être le premier touriste parlant anglais a visiter le musée sur la seconde guerre mondiale cette année, et d'y rencontrer le maire en personne. Photos : https://drive.google.com/open?id=1oliNpA1y_lRvGMg1wYd5I1zEexvLeSN1


Bref, rien de bien folichon, je reviendrais volontiers par ici en groupe, mais étant le seul touriste à la ronde, mes possibilités d'activités s'en trouvent limitées. Les principale choses à faire par ici étant des excursions dans la jungle, et des voyage sur les îles paradisiaques,

je finirai par me reposer à Balikpapan plus au sud. Petit aparté aux ressources pétrolifères qui prolifèrent dans cette partie de Bornéo, et qui, n'en déplaisent à nos amis écolos, sont bien moins dommageables pour l'environnement que les bio carburants à base d'huile de palme, responsable de la déforestation de l'île comme évoqué plus tôt. Photos de Balikpapan : https://drive.google.com/open?id=1Re0cy5XB0a1FhXGGmLhICgxEwIEZgQAt


Et pour la suite, retour à Kuala Lumpur pour m'occuper de mes visas pour la Chine, et la Russie, avant de probablement repartir en vadrouille !